Les soldats de première ligne sont les plus exposés, surtout quand ils partent à l'assaut de la tranchée adverse. Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. Les militaires comprenaient nombre des facteurs pouvant saper le moral des troupes, et l’inconfort de la vie dans les tranchées. Le développement de la pratique du football dans l'armée française tient à plusieurs facteurs, exogènes comme l'influence de la pratique du football par les soldats britanniques, et endogènes comme la précarité vécue par les Poilus dans les tranchées qui explique leur besoin de distraction au retour du front. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchées.Dans ces abris où ils passent la majeur partie de leur temps, ils entretiennent et décorent, pour les rendre plus chaleureux. Pour les inciter à garder le moral, le respect et la reconnaissance étaient très importants. Il faut dire qu’en cette veille de Noël 1914, après quatre mois de combat, dans le froid et la boue des tranchées, les soldats sont épuisés. Les Français font la même chose. Le courrier provenant du pays était livré tous les jours. Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. Ils s’efforçaient de fournir aux soldats les petites douceurs qui pouvaient les aider à garder le moral. La guerre de tranchées est une forme de guerre où les combattants s'abritent dans des lignes fortifiées, largement constituées de tranchées, dans lesquelles les soldats sont relativement protégés des armes légères et de l'artillerie.C'est devenu une expression familière pour désigner la guerre de positions, une paralysie du conflit et l'épuisement progressif des forces opposées. Ils souffrent du froid, de la faim, de l’humidité et du « pied des tranchées ». L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de … Les journaux de tranchées, élaborés près du front, sont encouragés et surveillés par la hiérarchie militaire. Dans l'enfer des combats, l'homme finit par perdre son humanité. Pour cela, ils jouent aux cartes, ou à d’autres jeux, fabriquant des objets avec les moyens du bord, comme les douilles d’obus, écrivent ou lisent leurs courriers. La formation, une discipline stricte et un leadership fort motivaient également les soldats, et la peur des peines contribuait à rendre les soldats obéissants. Des rubriques ludiques composées de jeux, devinettes ou petits problèmes mathématiques, concours, viennent distraire le poilu. Les assauts sont sanglants. Ainsi de petits reportages et des chroniques abordent la vie quotidienne du soldat dans les tranchées. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, les conditions de vie des soldats sont déplorables : dans les tranchées, le bruit est assourdissant et permanent, le ravitaillement pas toujours régulier et ils dorment peu et mal. Mais pendant toute cette guerre, l'arme la plus redoutable et crainte par les soldats fut l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée et donc causer de glissements de terrain qui engloutissent les soldats. Les soldats demandaient souvent instamment à ceux qui étaient restés au pays de leur envoyer d’autres cigarettes de leurs marques préférées. Ils se proposent de déstabiliser les puissances centrales en attaquant l’Empire ottoman par le détroit des Dardanelles. Arrive donc le fameux artisanat de tranchée: Ils ont des photos, des souvenirs, et même des décorations d’intérieur. Pour empêcher les désertions, l’armée imposa des peines extrêmement lourdes, pouvant aller jusqu’à la mort devant un peloton d’exécution. Les bonnes heures :P 13824 – L'Almanach 1918 p.6-33 Les coopératives militaires : P 3720 - Le Miroir, 1918, n°231, p.10 La cuisine dans les tranchées P 3720 - Le Miroir, 1918, n°230, p.2 B) Le combat, les armes Au cours du conflit, se développe une nouvelle façon de faire la guerre. Les pertes élevées, une nourriture de piètre qualité et le manque de sommeil étaient certains des nombreux facteurs qui menaçaient constamment de saper le moral, et par conséquent de diminuer l’ardeur au combat des armées de la Première Guerre mondiale. Les soldats soupçonnés étaient généralement envoyés dans des hôpitaux spéciaux pour les automutilations, passibles de la cour martiale et de peines allant de peines de quelques jours en campagne à l’emprisonnement. Leurs mains, leur visage, Ceux qui avaient commis des infractions n’avaient pas droit au rhum; ceux qui s’étaient portés volontaires pour des raids dans les tranchées ou d’autres missions dangereuses recevaient une ration supplémentaire. Les lettres des soldats dans les tranchées étaient censurées par leurs officiers et souvent par différents postes de commandement derrière les lignes, mais les troupes combattantes racontaient tout de même leur vie dans les tranchées à ceux qui étaient restés au pays. Dans quelle mesure les militaires de hauts rangs ont-ils cherché à stimuler l’engagement et le moral des troupes et comment les soldats ont-ils réagi à ces tentatives ? Tout d'abord dans les tranchées, il était impossible pour les soldats de se raser la barbe, ils se contentaient de la couper c'est pour cela qu'on les appelle aujourd'hui les "poilus". Le parcours était souvent dangereux, mais le courrier était essentiel au moral du soldat. La désertion, lorsqu’un soldat décidait de quitter son unité militaire, était peut-être le signe d’un mauvais moral et souvent d’un excès de stress, d’une dépression mentale ou de traumatismes dus aux bombardements. Plus que les images, lettres, journaux de guerre et récits d'écrivains combattants permettent de comprendre le vécu quotidien des soldats dans les tranchées. La vie quotidienne dans les tranchées est très difficile. f) Que portent les hommes sur le document F ? C’est dans ce même objectif que le commandement organise des représentations théâtrales. L’hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Sur 700 km, le soldat devient terrassier. Ils se blessaient suffisamment pour être dispensés de service sur la ligne de front et passer une longue convalescence dans un hôpital en Angleterre. L’armée craignait que les désertions ne passent d’un mince filet à un flot important menant à la défaite si on n’y portait pas remède en en cherchant les causes, en éliminant toute possibilité de désertion et en veillant au bon oral des troupes. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Malgré la tension subie par les soldats au front, le nombre de ceux qui tentèrent d’échapper au service sur la ligne de front par ces moyens illégaux fut peu élevé. Certains soldats abandonnaient directement le front alors que d’autres choisissaient simplement de ne pas retourner dans leur unité après une permission. De nombreux facteurs contribuaient à encourager les soldats à se battre. Découvrez La vie des soldats dans les tranchées analysée par Alain GALOIN au travers d’œuvres et d’images d’archive. ® Les conditions de vie sont épouvantables. Ils vivaient dans de la boue mélangée aux cadavres (« couchant au milieu des cadavres »doc4) de leurs compagnons et d’adversaires, avec la peur constante de mourir par le gaz, dans une attaque surprise allemande, par les bombardements des obus ou un général qui n’en peut plus de soi. Sur les lignes du front belge, le moral est au plus bas. Cette carte postale satirique montre un soldat qui simule les effets d'un traumatisme dû aux bombardements et comporte un poème sur les médecins militaires qui ne se laissent pas abuser. Deux soldats canadiens s'occupant de la poste sortent des sacs de courrier d'une planque. Ils ont à affronter les bombardements ennemis, les rates, les intempéries et le … L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de la terre contaminée par des produits chimiques. « (…) l’on tire depuis dedans les tranchées, mais le jour où il faudra faire une sortie et monter un assaut ce sera terrible et très meurtrier. Ils s’y battent, mais passent la plupart de leur temps à s’y reposer en attendant l’assaut : dormir, manger et attendre. Au début de l’année 1915, alors que les soldats s’enferment dans les tranchées sur le front occidental, les alliés décident de recourir à une stratégie périphérique pour contrer l’Allemagne. Comme tant d’autres soldats canadiens, il revient au pays après un an de … Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Quand les soldats s'installent dans les tranchées, ils comprennent très vite qu'ils y resteront pour une durée indeterminée. D’autres simulateurs exagéraient leurs symptômes nerveux une fois loin des lignes, ou continuaient de les manifester. Le courrier et d'autres fournitures étaient amenés de l'arrière dans les tranchées de la ligne de front. Les poilus vivent dans des conditions difficiles dans les tranchées pendant 4 ans : "Je vis arriver venant des lignes trois habitants des tranchées. Des colis de douceurs envoyées du pays étaient également un plaisir périodique. Le constat de Danneels sur l’origine de la persévérance des soldats durant la Grande Guerre correspond dans une large mesure aux conclusions tirées par les historiens actuels après s’être eux aussi penchés sur les motivations qui ont poussé la majorité des soldats à continuer à se battre pendant quatre ans. e) Comment est le moral des soldats ? Le rhum était une récompense, un médicament et un moyen de motiver les soldats à se battre. La simulation, similaire à l’automutilation, consistait à faire semblant d’être malade ou simuler un traumatisme dû aux bombardements, ou à s’infliger volontairement une blessure. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. La vie au quotidien dans les tranchées (1914-1918) L a tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Questionnaire : N’oublie pas d’indiquer le document dans lequel tu trouves la réponse et de répondre par une phrase. Ami d’Édouard Manet (1832-1883), Joseph-Félix Bouchor (1853-1935) était un peintre de paysages et un portraitiste de talent. La vie dans les tranchées n’a pas été de tout repos pour les soldats de la Première Guerre mondiale. Ils publient également les créations littéraires produites par les officiers et des soldats. La vie dans les tranchées est très pénible : Les soldats vivent et dorment à même le sol, dans la boue, ne se lavent pas, passent des heures terrés dans des abris trop petits pour s’y tenir debout. Le système des tranchées exprime en effet une supériorité de la défense sur l'attaque constituant l'une des caractéristiques majeures de la Grande Guerre : toutes les offensives tentant de s'emparer des tranchées adverses (Somme en 1916, Chemin des Dames en 1917) entraîneront des pertes considérables en homme et se solderont par des échecs. L’orientation stratégique de la guerre avait des répercussions sur la vie quotidienne des soldats, mais les plaisirs simples étaient plus importants pour la santé de l’esprit, du corps et de l’âme au cours des longues nuits passées dans les tranchées ou des bombardements ennemis infernaux. HISTOIRE CM2 : Quelles sont les conditions de vie des soldats dans les tranchées ? Les traditions et les valeurs militaires étaient également importantes, même dans des armées constituées de civils comme au Canada, ainsi que le sentiment bien ancré qu’avaient la majorité des soldats de la justesse de leur cause. Les soldats recevaient des cigarettes qui faisaient partie de leur ration hebdomadaire et la plupart des hommes fumaient constamment. Ils vivent dans la boue et dans le sang. Sur un front de 800 kilomètres, s'étendaient les tranchées, lieux aux conditions de vie désastreuses où les soldats attendaient les ordres. Ils n'ont d'autres choix que d'attendre, attaquer et défendre. Les rats et les poux infestent les tranchées. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. Le reste du temps, les soldats essayent d’oublier les misères de la guerre. Il y a, naturellement, l’administration des sacrements, mais aussi un rôle d’apostolat, qui consiste à visiter les soldats dans les tranchées. Les soldats français, surnommés les poilus, souffrent : • de la faim et de la soif, • de l’humidité et du froid, • des rats et des poux, • des odeurs nauséabondes, • de l’absence presque totale d’hygiène, • de la peur permanente d’être blessé ou de mourir.