Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Sujet: Le quotidien des soldats dans les tranchées Lun 8 Nov 2010 - 14:37 Dans quelle mesure les militaires de hauts rangs ont-ils cherché à stimuler l’engagement et le moral des troupes et comment les soldats ont-ils réagi à ces tentatives ? Dans les tranchées, le soldat côtoie en permanence la mort. Il se confie parfois dans des carnets où il raconte l’horreur de son quotidien. Il faut donc tuer le temps avec des activitées autres que l'entretien du matériel. Ils ont des photos, des souvenirs, et même des décorations d’intérieur. La vie dans les tranchées La tranchée est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Arrive donc le fameux artisanat de tranchée: Pour cela, ils jouent aux cartes, ou à d’autres jeux, fabriquant des objets avec les moyens du bord, comme les douilles d’obus, écrivent ou lisent leurs courriers. Sous une forme fréquemment humoristique, ils ont pour but de distraire les combattants et d’entretenir le moral des troupes. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il faut dire qu’en cette veille de Noël 1914, après quatre mois de combat, dans le froid et la boue des tranchées, les soldats sont épuisés. Des millions d'hommes piochent pendant des mois, de la mer du Nord à la Suisse. Le constat de Danneels sur l’origine de la persévérance des soldats durant la Grande Guerre correspond dans une large mesure aux conclusions tirées par les historiens actuels après s’être eux aussi penchés sur les motivations qui ont poussé la majorité des soldats à continuer à se battre pendant quatre ans. La vie quotidienne dans les tranchées est très difficile. Les bonnes heures :P 13824 – L'Almanach 1918 p.6-33 Les coopératives militaires : P 3720 - Le Miroir, 1918, n°231, p.10 La cuisine dans les tranchées P 3720 - Le Miroir, 1918, n°230, p.2 B) Le combat, les armes Au cours du conflit, se développe une nouvelle façon de faire la guerre. Dans l'enfer des combats, l'homme finit par perdre son humanité. Deux soldats canadiens s'occupant de la poste sortent des sacs de courrier d'une planque. Plus que les images, lettres, journaux de guerre et récits d'écrivains combattants permettent de comprendre le vécu quotidien des soldats dans les tranchées. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de la terre contaminée par des produits chimiques. Il y a, naturellement, l’administration des sacrements, mais aussi un rôle d’apostolat, qui consiste à visiter les soldats dans les tranchées. Les militaires comprenaient nombre des facteurs pouvant saper le moral des troupes, et l’inconfort de la vie dans les tranchées. « (…) l’on tire depuis dedans les tranchées, mais le jour où il faudra faire une sortie et monter un assaut ce sera terrible et très meurtrier. Ils se proposent de déstabiliser les puissances centrales en attaquant l’Empire ottoman par le détroit des Dardanelles. Le rhum était une récompense, un médicament et un moyen de motiver les soldats à se battre. Les soldats français, surnommés les poilus, souffrent : • de la faim et de la soif, • de l’humidité et du froid, • des rats et des poux, • des odeurs nauséabondes, • de l’absence presque totale d’hygiène, • de la peur permanente d’être blessé ou de mourir. Les soldats soupçonnés étaient généralement envoyés dans des hôpitaux spéciaux pour les automutilations, passibles de la cour martiale et de peines allant de peines de quelques jours en campagne à l’emprisonnement. La simulation, similaire à l’automutilation, consistait à faire semblant d’être malade ou simuler un traumatisme dû aux bombardements, ou à s’infliger volontairement une blessure. Sur 700 km, le soldat devient terrassier. En 1 re ligne, chacun observe l'ennemi de près. Les soldats recevaient des cigarettes qui faisaient partie de leur ration hebdomadaire et la plupart des hommes fumaient constamment. Le courrier et d'autres fournitures étaient amenés de l'arrière dans les tranchées de la ligne de front. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. ® Les conditions de vie sont épouvantables. Des rubriques ludiques composées de jeux, devinettes ou petits problèmes mathématiques, concours, viennent distraire le poilu. Ils s’y battent, mais passent la plupart de leur temps à s’y reposer en attendant l’assaut : dormir, manger et attendre. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. HISTOIRE CM2 : Quelles sont les conditions de vie des soldats dans les tranchées ? Ils souffrent du froid, de la faim, de l’humidité et du « pied des tranchées ». Les soldats avancent vers l’ennemi sous le feu des obus.Les mauvaise conditions de vie des soldats, la peur de mourir ou d’être blessé pèsent sur le moral du poilu. Ils vivent dans la boue et dans le sang. Sur le front, dans les tranchées, les conditions de vie des soldats sont éprouvantes. Au début de l’année 1915, alors que les soldats s’enferment dans les tranchées sur le front occidental, les alliés décident de recourir à une stratégie périphérique pour contrer l’Allemagne. Le système des tranchées exprime en effet une supériorité de la défense sur l'attaque constituant l'une des caractéristiques majeures de la Grande Guerre : toutes les offensives tentant de s'emparer des tranchées adverses (Somme en 1916, Chemin des Dames en 1917) entraîneront des pertes considérables en homme et se solderont par des échecs. Les lettres des soldats dans les tranchées étaient censurées par leurs officiers et souvent par différents postes de commandement derrière les lignes, mais les troupes combattantes racontaient tout de même leur vie dans les tranchées à ceux qui étaient restés au pays. Ils ont à affronter les bombardements ennemis, les rates, les intempéries et le … Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Je les regardais avec effroi; ils étaient couverts de boue de la pointe de leur souliers à la calotte de leur képi, comme s'ils venaient de traverser un lac de vase. ® A partir de l’automne 1914, les soldats s’installent dans des tranchées. La désertion, lorsqu’un soldat décidait de quitter son unité militaire, était peut-être le signe d’un mauvais moral et souvent d’un excès de stress, d’une dépression mentale ou de traumatismes dus aux bombardements. Questionnaire : N’oublie pas d’indiquer le document dans lequel tu trouves la réponse et de répondre par une phrase. C’était un lien important avec les personnes chères et les soldats gardaient un vif intérêt pour les activités de leur famille, de leurs amis et de leur communauté. Ils n'ont d'autres choix que d'attendre, attaquer et défendre. Le parcours était souvent dangereux, mais le courrier était essentiel au moral du soldat. Les soldats demandaient souvent instamment à ceux qui étaient restés au pays de leur envoyer d’autres cigarettes de leurs marques préférées. Les Allemands s'enterrent dans des tranchées assez vite après le début de la guerre. Les poilus vivent dans des conditions difficiles dans les tranchées pendant 4 ans : "Je vis arriver venant des lignes trois habitants des tranchées. ® Les soldats gardent le contact avec l’arrière grâce aux courriers qui sont des témoignages de leurs conditions de vie 3) La démarche A. Collectif : Introduction de … Pour les inciter à garder le moral, le respect et la reconnaissance étaient très importants. Pour empêcher les désertions, l’armée imposa des peines extrêmement lourdes, pouvant aller jusqu’à la mort devant un peloton d’exécution. Ils s’efforçaient de fournir aux soldats les petites douceurs qui pouvaient les aider à garder le moral. Mais pendant toute cette guerre, l'arme la plus redoutable et crainte par les soldats fut l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée et donc causer de glissements de terrain qui engloutissent les soldats. Ils publient également les créations littéraires produites par les officiers et des soldats. La vie au quotidien dans les tranchées (1914-1918) L a tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. La formation, une discipline stricte et un leadership fort motivaient également les soldats, et la peur des peines contribuait à rendre les soldats obéissants. Ils contenaient des aliments dont ils avaient bien besoin, des revues et des vêtements. Tout d'abord dans les tranchées, il était impossible pour les soldats de se raser la barbe, ils se contentaient de la couper c'est pour cela qu'on les appelle aujourd'hui les "poilus". Malgré la tension subie par les soldats au front, le nombre de ceux qui tentèrent d’échapper au service sur la ligne de front par ces moyens illégaux fut peu élevé. Ainsi de petits reportages et des chroniques abordent la vie quotidienne du soldat dans les tranchées. Quand les soldats s'installent dans les tranchées, ils comprennent très vite qu'ils y resteront pour une durée indeterminée. De nature un peu espiègle, «Moustache», comme on l’appelle là-bas, est connu de tous ses camarades et de tous ses officiers pour les tours qu’il aime jouer afin de remonter le moral des troupes. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de … Les liens d’amitié, de loyauté et de communauté basés sur une expérience commune et des dangers partagés étaient le principal de ces facteurs, forgeant un solide sentiment d’appartenance au groupe, particulièrement dans le cas de groupes restreints. L’orientation stratégique de la guerre avait des répercussions sur la vie quotidienne des soldats, mais les plaisirs simples étaient plus importants pour la santé de l’esprit, du corps et de l’âme au cours des longues nuits passées dans les tranchées ou des bombardements ennemis infernaux. Les rats et les poux infestent les tranchées. L’armée craignait que les désertions ne passent d’un mince filet à un flot important menant à la défaite si on n’y portait pas remède en en cherchant les causes, en éliminant toute possibilité de désertion et en veillant au bon oral des troupes. D’autres simulateurs exagéraient leurs symptômes nerveux une fois loin des lignes, ou continuaient de les manifester. Ils se blessaient suffisamment pour être dispensés de service sur la ligne de front et passer une longue convalescence dans un hôpital en Angleterre. Les pertes élevées, une nourriture de piètre qualité et le manque de sommeil étaient certains des nombreux facteurs qui menaçaient constamment de saper le moral, et par conséquent de diminuer l’ardeur au combat des armées de la Première Guerre mondiale.