Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Il faut donc tuer le temps avec des activitées autres que l'entretien du matériel. Le rhum était une récompense, un médicament et un moyen de motiver les soldats à se battre. Découvrez La vie des soldats dans les tranchées analysée par Alain GALOIN au travers d’œuvres et d’images d’archive. Le courrier provenant du pays était livré tous les jours. Il y a, naturellement, l’administration des sacrements, mais aussi un rôle d’apostolat, qui consiste à visiter les soldats dans les tranchées. Quand les soldats s'installent dans les tranchées, ils comprennent très vite qu'ils y resteront pour une durée indeterminée. Ils ont des photos, des souvenirs, et même des décorations d’intérieur. Le rhum était une récompense, un médicament et un moyen de motiver les soldats à se battre. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de la terre contaminée par des produits chimiques. Les Allemands s'enterrent dans des tranchées assez vite après le début de la guerre. Plus que les images, lettres, journaux de guerre et récits d'écrivains combattants permettent de comprendre le vécu quotidien des soldats dans les tranchées. Les soldats soupçonnés étaient généralement envoyés dans des hôpitaux spéciaux pour les automutilations, passibles de la cour martiale et de peines allant de peines de quelques jours en campagne à l’emprisonnement. C’était un lien important avec les personnes chères et les soldats gardaient un vif intérêt pour les activités de leur famille, de leurs amis et de leur communauté. Le reste du temps, les soldats essayent d’oublier les misères de la guerre. Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. Tout d'abord dans les tranchées, il était impossible pour les soldats de se raser la barbe, ils se contentaient de la couper c'est pour cela qu'on les appelle aujourd'hui les "poilus". De nature un peu espiègle, «Moustache», comme on l’appelle là-bas, est connu de tous ses camarades et de tous ses officiers pour les tours qu’il aime jouer afin de remonter le moral des troupes. Je les regardais avec effroi; ils étaient couverts de boue de la pointe de leur souliers à la calotte de leur képi, comme s'ils venaient de traverser un lac de vase. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Pour les inciter à garder le moral, le respect et la reconnaissance étaient très importants. Ami d’Édouard Manet (1832-1883), Joseph-Félix Bouchor (1853-1935) était un peintre de paysages et un portraitiste de talent. 14-18 devient une immense tranchée. Les militaires comprenaient nombre des facteurs pouvant saper le moral des troupes, et l’inconfort de la vie dans les tranchées. Les soldats demandaient souvent instamment à ceux qui étaient restés au pays de leur envoyer d’autres cigarettes de leurs marques préférées. Ils vivaient dans de la boue mélangée aux cadavres (« couchant au milieu des cadavres »doc4) de leurs compagnons et d’adversaires, avec la peur constante de mourir par le gaz, dans une attaque surprise allemande, par les bombardements des obus ou un général qui n’en peut plus de soi. La désertion, lorsqu’un soldat décidait de quitter son unité militaire, était peut-être le signe d’un mauvais moral et souvent d’un excès de stress, d’une dépression mentale ou de traumatismes dus aux bombardements. La vie dans les tranchées n’a pas été de tout repos pour les soldats de la Première Guerre mondiale. Il faut dire qu’en cette veille de Noël 1914, après quatre mois de combat, dans le froid et la boue des tranchées, les soldats sont épuisés. Ils se blessaient suffisamment pour être dispensés de service sur la ligne de front et passer une longue convalescence dans un hôpital en Angleterre. Les Français font la même chose. Les bonnes heures :P 13824 – L'Almanach 1918 p.6-33 Les coopératives militaires : P 3720 - Le Miroir, 1918, n°231, p.10 La cuisine dans les tranchées P 3720 - Le Miroir, 1918, n°230, p.2 B) Le combat, les armes Au cours du conflit, se développe une nouvelle façon de faire la guerre. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, les conditions de vie des soldats sont déplorables : dans les tranchées, le bruit est assourdissant et permanent, le ravitaillement pas toujours régulier et ils dorment peu et mal. Sur le front, dans les tranchées, les conditions de vie des soldats sont éprouvantes. Certains soldats abandonnaient directement le front alors que d’autres choisissaient simplement de ne pas retourner dans leur unité après une permission. Ils s’efforçaient de fournir aux soldats les petites douceurs qui pouvaient les aider à garder le moral. Les liens d’amitié, de loyauté et de communauté basés sur une expérience commune et des dangers partagés étaient le principal de ces facteurs, forgeant un solide sentiment d’appartenance au groupe, particulièrement dans le cas de groupes restreints. Malgré la tension subie par les soldats au front, le nombre de ceux qui tentèrent d’échapper au service sur la ligne de front par ces moyens illégaux fut peu élevé. Ainsi de petits reportages et des chroniques abordent la vie quotidienne du soldat dans les tranchées. Arrive donc le fameux artisanat de tranchée: Le développement de la pratique du football dans l'armée française tient à plusieurs facteurs, exogènes comme l'influence de la pratique du football par les soldats britanniques, et endogènes comme la précarité vécue par les Poilus dans les tranchées qui explique leur besoin de distraction au retour du front. Les rats et les poux infestent les tranchées. Sur les lignes du front belge, le moral est au plus bas. Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. De nombreux facteurs contribuaient à encourager les soldats à se battre. Ils se blessaient suffisamment pour être dispensés de service sur la ligne de front et passer une longue convalescence dans un hôpital en Angleterre. Le livre Trois frères dans la Grande Guerre, de la collection « témoignages », des éditions Hachette, raconte, sous forme de lettres, la vie de trois paysans partis à la guerre. Les assauts sont sanglants. Les journaux de tranchées, élaborés près du front, sont encouragés et surveillés par la hiérarchie militaire. HISTOIRE CM2 : Quelles sont les conditions de vie des soldats dans les tranchées ? Ils ont à affronter les bombardements ennemis, les rates, les intempéries et le … Deux soldats canadiens s'occupant de la poste sortent des sacs de courrier d'une planque. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de … Ils souffrent du froid, de la faim, de l’humidité et du « pied des tranchées ». Le constat de Danneels sur l’origine de la persévérance des soldats durant la Grande Guerre correspond dans une large mesure aux conclusions tirées par les historiens actuels après s’être eux aussi penchés sur les motivations qui ont poussé la majorité des soldats à continuer à se battre pendant quatre ans. Ils vivent dans la boue et dans le sang. Sur 700 km, le soldat devient terrassier. Les soldats français, surnommés les poilus, souffrent : • de la faim et de la soif, • de l’humidité et du froid, • des rats et des poux, • des odeurs nauséabondes, • de l’absence presque totale d’hygiène, • de la peur permanente d’être blessé ou de mourir. Outre leur barbe, ils avaient une hygiène corporelle déplorable, c'est à dire que la plupart du temps ils ne se lavaient pas ou alors ils se rinçaient avec un peu d'eau de pluie, ils n'avaient pas accès au … Le courrier et d'autres fournitures étaient amenés de l'arrière dans les tranchées de la ligne de front. Le système des tranchées exprime en effet une supériorité de la défense sur l'attaque constituant l'une des caractéristiques majeures de la Grande Guerre : toutes les offensives tentant de s'emparer des tranchées adverses (Somme en 1916, Chemin des Dames en 1917) entraîneront des pertes considérables en homme et se solderont par des échecs. Questionnaire : N’oublie pas d’indiquer le document dans lequel tu trouves la réponse et de répondre par une phrase. La vie dans les tranchées La tranchée est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Au début de l’année 1915, alors que les soldats s’enferment dans les tranchées sur le front occidental, les alliés décident de recourir à une stratégie périphérique pour contrer l’Allemagne. C’est là que le miracle se produit. Les lettres des soldats dans les tranchées étaient censurées par leurs officiers et souvent par différents postes de commandement derrière les lignes, mais les troupes combattantes racontaient tout de même leur vie dans les tranchées à ceux qui étaient restés au pays. Des colis de douceurs envoyées du pays étaient également un plaisir périodique. L’orientation stratégique de la guerre avait des répercussions sur la vie quotidienne des soldats, mais les plaisirs simples étaient plus importants pour la santé de l’esprit, du corps et de l’âme au cours des longues nuits passées dans les tranchées ou des bombardements ennemis infernaux. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. Sur un front de 800 kilomètres, s'étendaient les tranchées, lieux aux conditions de vie désastreuses où les soldats attendaient les ordres. Les soldats recevaient des cigarettes qui faisaient partie de leur ration hebdomadaire et la plupart des hommes fumaient constamment. Il se confie parfois dans des carnets où il raconte l’horreur de son quotidien. ® Les soldats gardent le contact avec l’arrière grâce aux courriers qui sont des témoignages de leurs conditions de vie 3) La démarche A. Collectif : Introduction de … La formation, une discipline stricte et un leadership fort motivaient également les soldats, et la peur des peines contribuait à rendre les soldats obéissants. L’hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Sujet: Le quotidien des soldats dans les tranchées Lun 8 Nov 2010 - 14:37 a) Colorie la période concernée sur la frise. Le parcours était souvent dangereux, mais le courrier était essentiel au moral du soldat. Les poilus vivent dans des conditions difficiles dans les tranchées pendant 4 ans : "Je vis arriver venant des lignes trois habitants des tranchées. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Ceux qui avaient commis des infractions n’avaient pas droit au rhum; ceux qui s’étaient portés volontaires pour des raids dans les tranchées ou d’autres missions dangereuses recevaient une ration supplémentaire. La simulation concernait les soldats qui faisaient semblant d'être malades ou s'infligeaient volontairement des blessures pour être dispensés de service militaire. L’armée craignait que les désertions ne passent d’un mince filet à un flot important menant à la défaite si on n’y portait pas remède en en cherchant les causes, en éliminant toute possibilité de désertion et en veillant au bon oral des troupes. Ils contenaient des aliments dont ils avaient bien besoin, des revues et des vêtements. ® A partir de l’automne 1914, les soldats s’installent dans des tranchées. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Les pertes élevées, une nourriture de piètre qualité et le manque de sommeil étaient certains des nombreux facteurs qui menaçaient constamment de saper le moral, et par conséquent de diminuer l’ardeur au combat des armées de la Première Guerre mondiale. La simulation, similaire à l’automutilation, consistait à faire semblant d’être malade ou simuler un traumatisme dû aux bombardements, ou à s’infliger volontairement une blessure.