L’Agốn ou "Dispute d'Homère et d'Hésiode" est une sorte de livre scolaire remontant au II e siècle de l'ère chrétienne, mais dont le contenu est beaucoup plus ancien (Aristophane en cite des vers dans la Paix, en 421 av. » — Passage dans la traduction latine de Bernardo Zamagna (XVIIIe siècle), « Sed mulier manibus magno operculo dolii detracto, Dissipavit, et hominibus machinata est noxia mala. Les Vies les plus connues sont la Vie d’Homère du Pseudo-Plutarque, la Vie d’Homère du Pseudo-Hérodote et l’anonyme Dispute d’Homère et d’Hésiode. Il n’est donc pas possible de se soustraire à la volonté du ciel. Plena enim terra est malis, plenumque mare. Les Vies les plus connues sont la Vie d’Homère du Pseudo-Plutarque, la Vie d’Homère du Pseudo-Hérodote et l’anonyme Dispute d’Homère et d’Hésiode. Des dieux, des monstres, des héros, des rois, des hommes. Morbi inter homines, interdiu atque noctu Spontanei obambulant, mala mortalibus adferentes, Tacite : quoniam vocem ademit prudens Jupiter. Offre valable une seule fois par personne (même nom, prénom, date de naissance). Littérature ancienne en poche, Poésie en français (Poche). Les mythologies grecque et latine gardent intact leur pouvoir de fascination. Et de ce vient un fatal fort amer, Qui maladie en secret nous produit, Tacitement venant et jour et nuit, Pour nous donner, en silence, misère : Car Jupiter, des cieux le prudent Père, La maladie a privé de la voix, Et par ainsi (si tu veux bien) tu vois Qu’impossible est d’éviter la sentence Et le vouloir de la divine essence. Cette ancienne prononciation est encore celle de certains patois. Cependant les mille maux que contenait le vase funeste se répandirent aussitôt dans le monde. Arléa, coll. Homme de théâtre (dans son groupe d’Octobre), de cinéma (auprès de Renoir, Carné) et de chansons (avec son ami Kosma), il aura surtout été ce poè... Hésiode, Charles Perrault, Suzanne Lebeau, Pierre Gripari, Collectif, Livres Poésie, théâtre, lettres d'occasion, La Théogonie, Les Travaux et les jours et autres poèmes, Mythologies grecques et latines : les incontournables, 1 mois / 1 classique : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, 1 mois / 1 classique : Paroles de Jacques Prévert, Conditions de publication des avis clients, Récits d'ogres et de sorcières, Cronos, Le Petit Poucet, Vassilissa la-très-belle, Aïcha, L Ogrelet. Seul l’Espoir restait sur place, dans son infrangible demeure, tout près du bord : il n’eut pas le temps de s’envoler, car déjà elle avait refermé le couvercle ; ainsi l’avait voulu le berger des nuées, Zeus qui porte l’égide. » — Passage dans la traduction d’Anne Bignan (XIXe siècle), « Pandore du destin entr’ouvre l’urne immense ; Seul bien qu’elle enfermait, la divine Espérance s’échappe avec les maux, mais, déjà sur le bord, Sous le poids du couvercle arrête son essor ; Et s’élançant, alors, du fragile repaire, Tous les maux à la fois envahissent la terre. 1 Hésiode (VIIIe siècle-VIIe siècle av. **** En grec Ἡσίοδος. Morbi autem hominibus, tam interdiu quam noctu Ultro oberrant, mala mortalibus ferentes, Tacite : nam vocem exemit consultor Jupiter. Telle fut l’artificieuse vengeance de Jupiter. Figures de style audacieuses, goût pour la provocation, obsession de la mort : l’auteur parisien... Voilà 40 ans que Jacques Prévert s’en est allé. Ce nouvel opus des « textes fondamentaux », nous présente à travers les textes que lisaient les Grecs, les chefs d’œuvre d’Homère, d’Hésiode, d’Aristophane, mais aussi ceux de Sophocle, de Platon ou d’Aristote, ce qu’était vraiment l’esprit grec, cette sagesse extraordinaire qui continue de nous fasciner aujourd’hui. C’est ainsi. Plena enim terra est malis, plenumque mare. RésuméFrançois Dingremont, Homère, le génie du paganisme et les philosophes : un conflit des sagesses. Avis posté le 17 octobre 2020 J-C. On ne connaît de sa biographie que ce qu'il en dit lui-même au d… Morbi autem hominibus, tam interdiu quam noctu Ultro oberrant, mala mortalibus ferentes, Tacite : nam vocem exemit prudens Jupiter. La terre en fut couverte à l’instant, ainsi que la mer ; les maladies surtout s’attachent depuis ce temps à nos pas, le jour comme la nuit, nous apportant dans le silence toutes les calamités ; car Jupiter, dans sa prudence, les a privées de la voix. Cet intérêt rencontre celui porté à la poésie grecque, et plus spécifiquement à la poésie épiqu… Chaque poème est accompagné d'un commentaire qui en fait apparaître la composition et la signification. (lacune) » — Passage dans la traduction de Charles-Auguste Salmon (XIXe siècle), « Mais la femme aux humains machinant tristes maux Ôta le grand couvercle au vaisseau dont saillirent Les malheurs qui sur nous çà et là s’épandirent. L’Espérance seule, fixée au fond de la boîte, ne s’envola pas au-dehors. Ils remplissent la terre, ils remplissent la mer. Enfin, La Dispute d'Homère et d'Hésiode offre au lecteur la tradition biographique ancienne, souvent oubliée de nos jours. Traduction nouvelle de Philippe Brunet. L’Agốn ou « Dispute d'Homère et d'Hésiode » est une sorte de livre scolaire remontant au II e siècle de l'ère chrétienne, mais dont le contenu est beaucoup plus ancien (Aristophane en cite des vers dans la Paix, en 421 av. » — Passage dans la traduction de Jean-Marie-Louis Coupé (XVIIIe siècle), « La dangereuse Pandore ôta de ses mains le grand couvercle d’un vase qu’elle apportait à Épiméthée, source intarissable de maux pour les tristes humains. Enfin, La Dispute d'Homère et d'Hésiode offre au lecteur la tradition biographique ancienne, souvent oubliée de nos jours. Ainsi, l’homme ne peut se soustraire aux décrets de Jupiter. L’Espérance seule resta : arrêtée sur les bords du vase, Elle ne s’envola point, Pandore ayant remis le couvercle, par l’ordre de Jupiter qui porte l’égide et rassemble les nuages. La version de la Dispute d’Homère et d’Hésiode qui nous est parvenue remonte sans doute possible au iie siècle apr. Sola vero illic Spes infracta in domo Intus mansit, dolii sub labris, neque foras Evolavit. Description matérielle : 350 p. : couv. Pandore, Le fermant aussitôt, y retient prisonnier L’Espoir, qui, trop tardif, s’envolait le dernier ; Et du maître des dieux les décrets s’accomplirent. Seul, l’Espoir restait où il était, dans son infrangible prison, à l’intérieur de la jarre, près des lèvres du vase, car la femme le devança et replaça le couvercle, selon la volonté de Zeus qui tient l’égide, l’assembleur de nuées. Les maladies, les unes de jour, les autres de nuit, à leur guise, visitent les hommes, apportant la souffrance aux mortels — en silence, car le sage Zeus leur a refusé la parole. Commentaires de Marie-Christine Leclerc. ; 18 cm. J.-C., dont les livres de sagesse surgissent à l'origine de la littérature européenne.La Théogonie définit le panthéon des dieux, ordonné autour de Zeus.Les Travaux et … Cependant, des myriades d’autres malheurs errent çà et là parmi les humains. ), Vies anciennes d'auteurs grecs : mythe et biographie, suivi de La Vie d'Homère du pseudo-Hérodote et La Dispute d'Homère et d'Hésiode, traduction nouvelle par Ph. *********** « Fort à » s’est dit pour « difficile à ». Il n’est donc pas possible de se soustraire aux décrets de Jupiter. ****** « Les Travaux et les Jours », v. 161. Mais des tristesses, en revanche, errent innombrables au milieu des hommes : la terre est pleine de maux, la mer en est pleine ! Il n’est donc pas possible de se soustraire aux volontés de Zeus. Enfin, La Dispute d'Homère et d'Hésiode offre au lecteur la tradition biographique ancienne, souvent oubliée de nos jours. Ut capiant homines morbi quoque semper oberrant, Seu latet, aut rutilo fulget ab axe dies. ), Noël (M. -P.) (éd. En fait, bien que l’un et l’autre de ces poètes puissent être regardés comme pères de la mythologie, on ne saurait imaginer deux hommes plus … ), consacré à deux des vies d’Homère conservées : la Vie du ps.-Hérodote et la Dispute d’Homère et d’Hésiode. ************ On voit que le traducteur fait rimer « boîte » avec « défaite » ; c’est que, de son temps, on prononçait [wɛ] la diphtongue « oi », en faisant entendre [bwɛt], tandis qu’aujourd’hui on fait entendre [bwat]. Dès lors les maux de toute espèce sont répandus parmi les hommes ; ils couvrent toute l’étendue de la terre et la surface de la mer. Prius enim injecit operculum dolii, Ægiochi consilio Jovis nubes cogentis. J-C Ascra (? Bon … » — Passage dans la traduction de Jean-Marie-Louis Coupé, revue par Émile Lefranc (XVIIIe siècle), « Pandore portait une boîte dans sa main ; elle en retira le couvercle, et répandit avec malignité, sur la race humaine, les maux déplorables. Alia vero innumera mala inter homines errant. Sic nil consilium possit vitare Tonantis » — Passage dans la traduction latine de Georg Rataller (XVIe siècle), « Sed mulier manibus vasis magnum operculum dimovens Dispersit, hominibus autem machinata est curas graves. Sic qui fulmen agit, nubis Collector aquosæ Jusserat : innumeræque etiam mortale vagantur Per genus infandæ species, quibus æquor et omnis Terra infecta tumet, morbi noctesque diesque Sponte sua sine voce ruunt. Enfin, La Dispute d'Homère et d'Hésiode offre au lecteur la tradition biographique ancienne, souvent oubliée de nos jours. La Théogonie, Les Travaux et les Jours et autres poèmes (incluant les fragments et la Dispute d'Homère et d'Hésiode) / Hésiode. Ostia quippe prius clausit sic jussa Tonantis Imperio insidians virgo. On n’échappe pas aux desseins de Zeus. J.-C., puisque l’on y trouve la mention de l’empereur Hadrien et le récit de sa tentative d’obtenir de l’oracle de Delphes des informations concernant l’origine et les dates d’Homère (l. 32-43). Paru en 10/1999. 34. Alia vero innumera mala inter homines vagantur. » — Passage dans la traduction de Jacques Le Gras (XVIe siècle), « Mais la femelle, ôtant de sa main le couvercle, répandit Hors de la boîte aux humains douloureux maux, qu’elle pourpensa. Sola autem ibi Spes in domo infragili Intus mansit, sub labris dolii, neque foras Evolavit. Alia vero infinita mala inter homines oberrant. In terram exiluit reliquum genus omne malorum, Hinc mare nunc illis est plenum, plenamque terra, Nocte dieque homines miseros invadere nunquam Exangues cessant morbi, mala multa ferentes, Et tacite adveniunt : nam vox est a Jove dempta, Sic non ulla Jovis mentem evitare potestas. Et tacite, est illis nam vocis adempta facultas, Et gressu strepitum non faciente ruunt. électronique), Traduction de Leconte de Lisle (1869) ; autre copie, Traduction du marquis Jean-Jacques Le Franc de Pompignan (1784), contribution à la philosophie de la nature. Mille autres fléaux, néanmoins, sont répandus parmi les hommes ; la terre est pleine de maux, la mer en est pleine ; les maladies, spontanément, viennent nuit et jour visiter les mortels ; elles leur apportent la douleur, en silence, car le sage Zeus les a privées de la voix. » — Passage dans la traduction d’Henri Joseph Guillaume Patin (XIXe siècle), « Pandore ouvrit le vase où le courroux céleste Avait de ses fléaux caché l’amas funeste ; Cet innombrable essaim s’échappa dans les airs, Retomba sur la terre et traversa les mers.